samedi 9 mai 2015

Maternité -2-

Un peu de déception,... seuls 7 poussins sont nés. Ils sont allés rejoindre leurs grands frères (4 jours de plus !), les deux oisons et le pintadeau dans l'éleveuse :

Ils ont été remplacés dans l'éclosoir par des oeufs "chocolat", issus de poules marans : un a déjà eu un accident donc il me reste sept oeufs que j'ai mis sans les vérifier réellement car la coquille épaisse et sombre des marans me laisse toujours dubitative après le mirage et, plutôt que de perdre un poussin, je préfère patienter.

J'en espère au moins cinq.



lundi 4 mai 2015

Maternité -1-

Dimanche 3 mai.

Il y a trois semaines, douze oeufs de poule ont été mis dans la couveuse. Aujourd'hui, c'est le transfert dans l'éclosoir. Une petite merveille cet éclosoir. ça permet de continuer à faire fonctionner la couveuse normalement et assurant à part la naissance des poussins.

C’est une fabrication maison à partir d'un vieux frigo hors d'usage qui assure l'isolation, il a été muni d'un chauffage, pourvu d'une grille d'aération et on rajoute des éponges humides pour l'hygrométrie. Le tout est contrôlé par sondes, thermique et hygrométrique.

Après divers tests, il s'avère qu'il peut contenir une vingtaine d'oeufs maximum. La couveuse contenant 51 œufs, je fais les mises en incubation par lots de 12-15 œufs maximum… et je croise les doigts car je suis quand même moins professionnelle qu’une poule !

Maintenant, j’attends car il faut éviter d’ouvrir l’éclosoir sans raison, cela ferait chuter température et hygrométrie, donc patience… pendant au moins 12 heures.

Dimanche soir.

Ajustement de l’hygrométrie : j’imbibe mes éponges d’eau tiède et je regarde mes œufs. Ahhh ! un bêchage en cours ! une minuscule trace d’impact sur la coquille ! je referme, à demain.
Notre éclosoir


samedi 2 mai 2015

Présentation

La ferme du Garou

Depuis le temps que j'entends dire « tu devrais partager tout ce que tu fais, tu commences à avoir de l'expérience et ça peut en aider d'autres... » ça me fait rire gentiment, car mon expérience, je la trouve toute fraîche encore ! Voici donc notre histoire.

En 2011, nous avons, après mûre réflexion, tourné le dos à la grande ville (Bordeaux) et choisi de devenir des « néo-ruraux » ; vous savez, ces hurluberlus qui aspirent au retour à la terre comme valeur refuge, qui s'imaginent se régalant du fruit de leurs labeurs « maraichavicoles... », bref, de doux rêveurs mais pas trop dangereux, je vous rassure.

Avant cela notre grande expérience consistait en un potager urbain d'environ 60 m² qui avait permis aux enfants de découvrir que les fraises ne poussaient pas en barquettes dans les supermarchés, que les carottes, les petits pois, les tomates pouvaient avoir une saveur incomparable quand ils étaient croqués sur pied ou cuisinés dans l'heure suivant la cueillette. Nous avions complété avec quatre poulettes qui nous fournissaient des œufs coque en échange des épluchures et autres douceurs.

Donc, forts de cette première aventure, nous avons investi 6000 m² de terrain planté d'une allée de pommiers, d'une haie de noisetiers, d'une dizaine d'autres arbres fruitiers, cerisiers, nashi, pruniers, pourvu d'un lot de clapiers à lapins, avec quatre carrés de 100 m² chacun qui avaient manifestement été longtemps travaillés comme potager.

Nous avions trouvé notre paradis... et notre enfer. Car au début, nous avons innocemment pensé à quelques tomates, quelques pommes de terre, puis, ma foi, on voit plus grand. On ose et comme tout bon agriculteur, on découvre les aléas du climat, les plantes qui ne sont pas adaptées au terrain. Mais la raison venant avec l'âge, nous sommes moins aventuriers dans nos choix de plantation et écoutons les conseils de nos voisins.

Je continue de planter le décor. Le potager, c'est une affaire d'homme ou plutôt c'est l'affaire de mon cher et tendre. Il a toujours aimé semer, planter (dixit sa maman), et je dois avouer que la partie bêchage ne me tente pas trop. Je propose des choix de plantes sous la forme « j'aimerais bien manger de ça » et je je n'ai plus qu'à aller faire mon marché au jardin à la saison.

Mon dada à moi, c'est l'animalerie. Et si je commence mon blog aujourd'hui c'est parce que j'ai un faire-part de naissance à mettre en ligne.

Aujourd'hui sont nés neuf poussins et un pintadeau, ils ont rejoint les deux oisons arrivés deux jours plus tôt.